Caractéristiques techniques:
Nom: CC 6500. |
Série: CC 6501 à 6578. |
Mise en
service: 1969 à 1975. |
Type: Motrice électrique. |
Vitesse
commerciale: 160 à 200 km/h. |
Alimentation:
Monocourant 1.5 kV
continu. |
Puissance:
5900 kW. |
Longueur:
20.2 m. |
Masse: 116 à 120 t. |
Sous-séries:
- CC 6501 à 6538. - CC 6539
à 6547. - CC 6560 à 6574. - CC 6575 et 6576. - CC 6577 et
6578. |
Constructeurs: Alsthom, MTE. |
Unité
multiple: Non. |
Parcours
maximal: +
10 000 000 km. |
Ancienne
numérotation: /. |
Retrait de
service: /. |
Nouvelle
numérotation: 406500. |
Schémas des livrées:
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Livrée TEE métallisée d'origine
(ép.IV). |
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Livrée TEE d'origine
(ép.IV). |
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Livrée TEE actuelle
(ép.V). |
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Livrée
FRET (ép.V). |
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Livrée verte Maurienne d'origine
(ép.IV). |
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Livrée verte Maurienne d'origine
(ép.IV). |
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Livrée verte Maurienne d'origine
(ép.IV). |
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Livrée TEE d'origine
(ép.IV). |
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Livrée TEE actuelle
(ép.V). |
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Livrée
FRET (ép.V). |
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Livrée verte Maurienne actuelle
(ép.V). |
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Livrée TEE d'origine
(ép.IV). |
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Livrée
béton (ép.V). |
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Livrée TEE actuelle
(ép.V). |
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Livrée
FRET (ép.V). |
Photographies:
Commentaires:
À la fin des années 1960, le besoin en locomotives de vitesse permet
la naissance des locomotives CC 6500. Premières de la lignée des
machines dites à Nez Cassés dont le design est attribué à Paul
Arzens, les CC 6500 sont les lomotives les plus puissantes de la
SNCF. Dotées d'un réducteur leur permettant de rouler à 100 km/h ou
160 km/h, les locomotives de la première sous-série sont quant à
elles aptes aux 200 km/h. Les CC 6500 sont dès lors engagées en tête
des trains rapides les plus célèbres du sud-ouest, dont le Capitole
reliant Paris à Toulouse qui était jusque là confié à une poignée de
BB
9200 autorisées à rouler à 200 km/h. Parallèlement, on assiste à
la livraison des voitures TEE Grand-Confort dont la livrée similaire
à celles des CC 6500 permet la formation de rames homogènes. On
retrouvera également ces machines associées à ces voitures sur
l'Etendard entre Paris et Bordeaux mais également dans le sud-est où
les CC 6500 assurent la traction du Mistral jusqu'à Marseille. Elles
irriguent dès lors la majeure partie du sud de la France
assurant de multiples trains de voyageurs et marchandises.
Véritables locomotives polyvalentes, elles seront les dernières
dotées d'électromécanique pure ce qui leur vaut encore aujourd'hui
une robustesse inégalée. Un lot d'une vingtaine de locomotives
reçoit dès livraison un frotteur pour troisième rail ainsi qu'une
livrée verte à bandes blanches. Elles sont appelées à circuler sur
la ligne de la Maurienne entre Chambéry et Modane en compagnie des
CC
7100 afin d'éliminer progressivement les anciens prototypes de
la compagnie du PLM comme les 1ABBA1 3600, 1CC1 3700, 3800 ou les 2CC2
3400 ainsi que les BB 1 à 80 alors à bout de souffle.
L'électrification par caténaire entraînant la dépose du troisième
rail permet le démontage des frotteurs des CC 6500. La mise au point
des BB
15000 ayant une livrée identique mais bien plus courtes permet
l'introduction de l'électronique de puissance dans le matériel
moteur de la SNCF dès 1971. Ainsi après divers essais menés sur
l'une de ces locomotives tranformée en BB
7003, la SNCF conçoit les BB
7200 puis les 22200
qui vont progressivement faire concurrence aux CC 6500 dès 1976.
L'arrivée des TGV
Sud-Est en 1981 entraîne la suppression du Mistral dans les
années 1980 emputant une partie de la charge de travail de la série.
Enfin l'arrivée des BB
26000 à partir de 1988 mais surtout des TGV
Atlantique qui vont irriguer l'ouest et le sud-ouest de la
France modifient considérablement les roulements des machines.
Toujours aptes à 200 km/h sur l'axe Paris-Limoges-Toulouse, la
traction des trains les plus rapides sont dorénavant confiés aux BB
26000 et les ultimes CC 6500 du dépôt de Paris-Sud-Ouest se trouvent
progressivement mutées au dépôt de Vénissieux dans la région
lyonnaise en 1998. Reconverties depuis à la traction des trains de
fret dans tout le sud de la France, on les trouve encore
sporadiquement en tête de trains V 160. Elles ont ainsi permis
l'élimination des BB
8100 et CC 7100 disparues en 2001 et 2002. Confortables,
puissantes, elles sont aimées des agents de conduite qui apprécient
les trois couplages et leur freinage rhéostatique puissant
permettant de ralentir les plus lourds trains, même dans les pentes
de la ligne de la Bresse. La réorganisation du trafic ferroviaire de
marchandises entraînant un transfert massif vers la route ainsi que
l'arrivée en nombre des BB
27000 entraîne l'arrêt des révisions générales en 2003 ainsi que
les premières radiations en juin 2004. Ainsi malgré des potentiels
kilométriques importants pouvant amener certaines machines à
circuler encore quinze ans, une soixantaine d'exemplaires sont rayés
des inventaires sur toute l'année 2004. Malgré leur excellente
fiabilité et des révisions lourdes effectuées récemment, le coût
d'entretien courant de ces locomotives reste élevé. Les ultimes
exemplaires encore en circulation sont appelés à disparaître
rapidement dans le courant de l'année 2005.
Localisation:
À Vénissieux. |