Caractéristiques techniques:
Nom: CC 72000. |
Série: CC 72001 à 72092. |
Mise en
service: 1967 à 1974. |
Type: Motrice
diesel-électrique. |
Vitesse
commerciale: 85, 140 et 160 km/h. |
Alimentation:
Gas-oil. |
Puissance:
2250 et 3530 kW (pour la
75). |
Longueur:
20.2 m. |
Masse: 110 à 114 t. |
Sous-séries:
- CC 72001 à 72020. - CC
72021 à 72092. - CC 72075. |
Constructeurs: Alsthom, SACM. |
Unité
multiple: Non. |
Parcours
maximal: +
6 000 000 km. |
Ancienne
numérotation: /. |
Retrait de
service: /. |
Nouvelle
numérotation: 172000, 472000. |
Schémas des livrées:
|
Livrée bleue d'origine
(ép.III). |
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Livrée bleue actuelle
(ép.V). |
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Livrée Multiservices
prototype (ép.V). |
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Livrée Multiservices
actuelle (ép.V). |
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Livrée FRET
actuelle (ép.V). |
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Livrée Grandes Lignes pelliculée
En voyage
(ép.V). |
Photographies:
Commentaires:
Les relèvement de vitesse se généralisant progressivement sur les
lignes non électrifiées, la SNCF décide de concevoir une locomotive
puissante et rapide, apte à la traction des trains de voyageurs et
marchandises. Ainsi naissent les CC 72000, considérés comme les plus
puissants engins diesel de la SNCF. À l'image des BB
67300 et 67400,
les CC 72000 sont des engins diesel électrique, ils reçoivent ainsi
un puissant moteur diesel du type AGO à 16 cylindres permettant à un
alternateur d'alimenter en énergie deux moteurs de traction
électriques. Ils sont équipés de bogies similaires à ceux des CC
6500 avec un dispositif de changement de réduction autorisant
une vitesse de 85 km/h en régime marchandises. Alors que les vingt
premières unités atteignent les 140 km/h, les suivantes sont
autorisées à circuler à 160 km/h. Les CC 72000 débutent leur longue
carrière aux dépôts de Vénissieux, Rennes et Chalindrey où ils
tractent les plus nobles trains la plupart étant repris aux BB
67000 et A1A
A1A 68000 bien moins puissants et relégués quant à eux aux
trafic des marchandises. Les CC 72000 circulent alors sur tout
le territoire améliorant bon nombre de temps de parcours notamment
sur Paris-Nantes, Paris-Bâle ou Lyon Grenoble. Munis du frein
électro-pneumatique, ils peuvent alors tracter dès 1975 les voitures
Corail et participent rapidement à l'amélioration des liaisons
rapides sur les lignes non électrifiées. Les campagnes
d'électrification touchant petit à petit le réseau ferré réduit le
champ d'action de ces engins qui se trouvent cantonnés de nos
jours aux liaisons transversales notamment sur Lyon-Bordeaux avec le
Ventadour. L'arrivée du TGV
Atlantique avec la création de liaisons TGV reliant Lyon à Tours
et Nantes réduit également le nombre de trains passant par le centre
de la France. Ces locomotives conservent tout de même au départ de
Paris la traction des trains vers Laon et Bâle. Leur âge dépassant
la trentaine d'années et leur utilisation intensive
laissent apparaître quelques défaillances, certaines unités restant
même limitées en vitesse à 140 km/h. Très sollicitées, ces motrices
sont toujours entretenues avec soin sans avoir recours à la
récupération de pièces sur des machines alors radiées prématurément.
Depuis l'été 2000, quelques locomotives ont été appelées à tracter
les TGV Atlantique entre Nantes et les Sables d'Olonne. Le CC 72062
a été le premier à recevoir un attelage scharfenberg alors que le
lot transformé a été renuméroté en CC 72100. À noter que le CC
72084 a conservé sa livrée d'origine en vue d'une éventuelle
conservation au musée du chemin de fer de Mulhouse. Malgré l'usure
du parc, ils ne sont pas appeler à disparaître avant quelques années
ces engins devant alors continuer à assurer leur service sans
défaillir jusqu'à l'éventuelle commande d'une locomotive diesel
neuve.
Localisation:
Aux dépôts de Chalindrey et
Nevers. |